LE MEXIQUE ENCOURAGE UNE AUDACIEUSE TRANSITION ÉNERGÉTIQUE VERS DES SOURCES PLUS PROPRES ET RENOUVELABLES

 

  • Le président Enrique Peña Nieto a participé à l’inauguration du Sommet mondial de l’énergie du futur 2016, dans le cadre de sa visite d’Etat à Abu Dhabi.
  • Ces trois dernières années, 150 millions de dollars ont été investis dans la création de Centres mexicains d’innovation dans l’énergie.

 

 

LE MEXIQUE ENCOURAGE UNE AUDACIEUSE TRANSITION ÉNERGÉTIQUE VERS DES SOURCES PLUS PROPRES ET RENOUVELABLES

 

 

 

Mexico, le 18 janvier 2016. Le président Enrique Peña Nieto a participé à l’inauguration du Sommet mondial de l’énergie du futur 2016, accompagné du prince héritier d’Abu Dhabi, cheikh Mohammed ben Zayed Al Nahyane, où il a déclaré : « nous sommes convaincus qu’il est possible de garantir un nouveau régime climatique sans freiner le développement économique et social ».

 

 

 

Présent au Centre national des expositions d’Abu Dhabi, à l’instar du secrétaire général de l’Organisation des Nations unies, Ban Ki-Moon, et des chefs d’Etat de l’Islande, du Kosovo, du Nigeria, des Palaos, de la Serbie et du Maroc, entre autres, le président mexicain a assuré que « le Mexique s’est engagé à respecter l’environnement ; nous sommes déterminés à évoluer vers des carburants moins polluants et à adopter des énergies renouvelables ».

 

 

 

Le chef de l’exécutif mexicain a signalé que, même s’il est peu probable qu’il y ait un éventuel épuisement des sources d’énergie fossiles, la menace du réchauffement mondial et ses effets dévastateurs obligent à s’orienter vers des énergies plus propres et renouvelables.

 

 

 

Il a précisé que pour accélérer cette transition mondiale et découpler la croissance économique des émissions de gaz à effet de serre, « il faut en premier lieu de la volonté et du leadership politique ; de la volonté et des leaderships politiques semblables à ceux montrés durant la dernière COP21 qui s’est tenue à Paris ». Il a souligné que « l’un des défis majeurs de l’humanité est de disposer d’énergie propre et suffisante pour satisfaire la demande future au niveau mondial ».

 

 

 

Il a par ailleurs indiqué que le Mexique a récemment réformé son cadre règlementaire, fixant pour objectif qu’en 2024 le système électrique fonctionne avec au moins 35% d’énergies propres et avec 50% pour l’année 2050. Actuellement, ce taux s’élève à 21%.

 

 

 

Il a mentionné qu’en matière de recherche et de développement technologique d’énergies renouvelables, « le Mexique consacre une quantité de ressources financières plus importante que celle jamais accordée dans son histoire ».

 

 

 

Au cours de ces trois dernières années, a-t-il poursuivi, 150 millions de dollars ont été investis dans la création des Centres mexicains d’innovation dans l’énergie, destinés au développement et à la recherche appliquée aux secteurs solaire, éolien et géothermique, ainsi qu’à ceux de la bioénergie et des forces de l’océan.

 

 

 

Lors de l’événement qui s’est déroulé dans le cadre de la Semaine de la durabilité d’Abu Dhabi 2016, il a signalé qu’à l’occasion de la COP21, le Mexique a adopté la déclaration commune de l’initiative Mission Innovation, par laquelle il s’engage à doubler ses investissements et la recherche dans les énergies propres pour une période de cinq ans.

 

 

 

Le chef de l’Etat mexicain a rappelé que la réforme énergétique a permis « d’adopter un modèle fondé sur l’utilisation durable de l’énergie, y compris la création de nouveaux marchés qui unissent le talent, les ressources naturelles et l’investissement ».

 

 

 

Ce modèle, a-t-il affirmé, « se base sur la création d’un écosystème d’innovation à travers des incitations à l’investissement dans le développement technologique et la formation de ressources humaines hautement spécialisées ».

 

 

 

Il a mis en avant que « le nouveau modèle énergétique mexicain et les objectifs de substitution de sources fossiles apparaissent dans la Loi de transition énergétique, laquelle a été grandement reconnue par la communauté internationale ».

 

 

 

C’est avec la même conviction qu’il a souligné que « le Mexique a insisté sur l’adoption d’engagements concrets et de mécanismes de coopération efficaces pour accélérer cette transition au niveau international » et a rappelé que « nous avons été le premier pays en développement à présenter notre contribution prévue et déterminée au niveau national à la Convention-cadre des Nations unies sur le changement climatique ».

 

 

 

Sur proposition du Mexique, a-t-il dit, a été créé le Fonds vert, dont les premiers projets ont été approuvés durant la récente réunion de la Convention-cadre des Nations unies sur le changement climatique (COP21). « Aujourd’hui, le Fonds vert est un des principaux mécanismes de financement pour l’adoption de mesures d’adaptation, d’atténuation et de transfert de technologie, face aux effets du changement climatique ».

 

 

 

Le président Peña Nieto a informé qu’en trois ans seulement, de 2012 à 2015, le Mexique a réussi à réduire de 48% l’utilisation de fioul dans la production d’énergie électrique. Les tarifs de l’électricité ont ainsi baissé pour les foyers, les commerces et l’industrie, a-t-il indiqué, et l’utilisation de gaz naturel a permis de diminuer de 45% les émissions de CO2, liées à l’usage du fioul.

 

 

 

Dans le cadre de la COP21, a poursuivi le président Enrique Peña Nieto, « le Mexique a souscrit l’Initiative Zero Routine Flaring by 2030, encouragée par la Banque Mondiale, laquelle vise à mettre fin d’ici 2030 au plus tard à la pratique consistant à brûler systématiquement le gaz à la torche sur les sites de production pétrolière ».

 

 

 

Par ailleurs, « nous créons actuellement un nouveau marché électrique de gros qui favorisera une plus grande concurrence dans la production d’énergie, afin que les tarifs continuent à baisser pour les consommateurs ».

 

 

 

Dans ce marché, a-t-il détaillé, « participeront des entreprises publiques et privées vendant leur énergie sur un pied d’égalité avec les entreprises aujourd’hui productives de l’Etat. Il s’agit d’une élimination de barrières à l’entrée qui n’a pas de précédents au Mexique ».

 

 

 

Il a ajouté « qu’il a également été lancé un programme d’enchères électriques à moyen et long terme qui comprendront des certificats d’énergie propre en vue de garantir qu’un pourcentage d’électricité consommée par les gros utilisateurs, provienne d’énergies plus respectueuses de l’environnement ».

 

 

 

Le chef de l’Etat mexicain a en outre mentionné que des mesures d’incitation fiscale ont été instaurées pour permettre le remplacement de machines et d’équipements par du matériel utilisant de l’énergie provenant de sources renouvelables ou de systèmes de cogénération efficace. A l’heure actuelle, a-t-il affirmé, notre pays bénéficie de 16.500 mégawatts de capacité de production d’énergie renouvelable, soit 24,2% de la capacité totale installée.

 

 

 

« Toutes ces actions démontrent, qu’aujourd’hui, le Mexique est un acteur qui assume sa responsabilité mondiale face aux défis énergétiques et climatiques du futur », a-t-il précisé.

 

 

 

Au cours de cette rencontre, le président du Mexique a remis, en compagnie du prince héritier d’Abu Dhabi et vice-commandant suprême des forces armées des Emirats arabes unis, cheikh Mohammed ben Zayed Al Nahyane, et du vice-président et émir de Dubaï, cheikh Mohammed ben Rachid Al Maktoum, les prix Zayed de l’Energie du futur 2016.