Ministère des Relations extérieures

Communiqué de presse

Communiqué n°931

8 novembre, 2019

 

 

 

La Rencontre sur les technologies numériques et la culture s’achève avec succès à Paris

 

Dans le cadre de la nouvelle politique de diplomatie culturelle du Ministère mexicain des Relations extérieures, s’est tenu aujourd’hui le Premier dialogue de la diplomatie culturelle : Rencontre Mexique-France La culture à l’ère numérique à la Maison d’Amérique latine à Paris, en collaboration avec le Gouvernement de la République française et l’Unesco.

Ce rendez-vous a rassemblé des membres reconnus des communautés culturelle, artistique, scientifique, universitaire, gouvernementale, du secteur privé et de la société civile des deux pays, ainsi que de l’Unesco et des médias, afin d’identifier et d’échanger expériences et perspectives autour de l’application des technologies numériques à la culture et aux arts. À travers cinq panels de discussion, transmis en direct sur les réseaux sociaux, ont été analysés les opportunités et les défis représentés par l’utilisation des technologies telles que l’intelligence artificielle, la robotique ou la réalité virtuelle dans trois volets principaux : la promotion et la diffusion de la culture ; la conservation et la restauration du patrimoine culturel ; et les nouvelles expressions artistiques.

Dans son allocution de bienvenue, devant une centaine de participants, le Directeur exécutif de diplomatie culturelle du Ministère mexicain des Relations extérieures, Enrique Márquez, a souligné l’importance majeure de ce rendez-vous pour la nouvelle diplomatie culturelle mexicaine, reflétant le début d’une volonté claire de coopération entre le Mexique et la France dans l’immense domaine numérique.

Outre les représentants gouvernementaux des deux pays, ont contribué à cette rencontre le Sous-directeur général pour la culture de l’UNESCO, Ernesto Ottone ; l’éminent mathématicien et député français Cédric Villani; le militant Eric Salobir ; l’archéologue mexicain Sergio Gómez ; les Directeurs exécutifs des startups numériques

Ask Mona et ICONEM :  Marion Carré et Yves Ubelmann respectivement ; les artistes Andrea di Castro et Tania Aedo ; et les scientifiques Diego Jiménez et Martin Hachet. Dans le cadre des échanges, ont été présentées des expositions artistiques de créateurs mexicains et français, fondées sur des technologies numériques telles que l’intelligence artificielle et la réalité virtuelle, dont des contributions de Mexicains résidant en France, dans le cadre de La Semana Global du Mexique 2019.     

Il est à souligner, en tant qu’aboutissement concret de la rencontre, la souscription par le Ministère mexicain des Relations extérieures et le Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères de la Déclaration d’intention relative au renforcement de la coopération numérique en matière culturelle visant à poursuivre l’échange de bonnes pratiques et le dialogue sur les différentes implications liées à l’utilisation des technologies numériques dans le domaine culturel ; à intégrer la composante numérique aux initiatives relatives à la coopération culturelle bilatérale ; à promouvoir la mobilité d’experts entre les deux pays ; et à partager les principaux résultats de cette collaboration dans des enceintes régionales et multilatérales, y compris le Partenariat mondial sur l’intelligence artificielle récemment lancé par la France et le Canada.

Dans une perspective plus large, cette coopération vise à contribuer aux efforts internationaux voués à promouvoir le développement et l’utilisation des technologies numériques dans une approche éthique et responsable axée sur les personnes, l’inclusion, les droits de l’Homme et la réalisation des objectifs de développement durable, dans le cadre des actions de politique extérieure encouragées par le Mexique en la matière. Il convient de rappeler que c’est sur une proposition du Mexique, et avec le coparrainage de la France, que l’Assemblée générale des Nations unies a adopté ces dernières années deux résolutions exhortant les pays membres à examiner et à considérer l’impact du changement technologique accéléré dans la réalisation des ODD.