Ministère des Relations extérieures

Communiqué de presse

 

 

Communiqué n°102

Mexico, le 26 avril 2019

 

 

Le Mexique achève la défense du 7e rapport sur la mise en œuvre de la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels de l’ONU

 

À l’occasion de la défense du 7e rapport périodique sur la mise en œuvre de la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants de l’Organisation des Nations Unies, la délégation de l’État mexicain, présidée par la Secrétaire d’État aux Affaires multilatérales et aux droits de l’Homme, Martha Delgado Peralta, a répondu aux questions des membres et des experts du Comité au siège des Nations Unies à Genève.

Tout au long de ce dialogue avec le comité international des droits de l’Homme précité ont été fournies des informations détaillées portant sur les progrès enregistrés autour des principaux sujets de préoccupation au Mexique de ce comité.

En outre, ont été traitées les questions relatives à la mise en œuvre de la loi générale en matière de torture, la qualification juridique de ce crime à l’échelon national, la prévention à compter de la détention, l’application régulière de la loi et celle du Protocole d’Istanbul visant des enquêtes relatives aux crimes liés à la torture, tout comme le cas Ayotzinapa.


La délégation mexicaine a également présenté des statistiques relatives aux plaintes et condamnations et autres questions telles que la torture sexuelle, l’irrecevabilité dans le cadre des procès des preuves obtenues au moyen de la torture, la sécurité des journalistes et des défenseurs des droits de l’Homme, ainsi que la formation des fonctionnaires publics.

La Secrétaire d’État Delgado a réitéré que le nouveau gouvernement du Mexique s’est engagé fermement à l’égard des droits de l’Homme et de la lutte contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, et a pleine conscience des défis majeurs à relever à l’heure de traiter les causes qui empêchent l’exercice des droits de l’Homme dans le pays. Elle a souligné que par conséquent cet exercice permet au gouvernement mexicain de mieux définir les stratégies et les actions à effectuer les prochaines années pour faire face à ces questions.

Madame Martha Delgado a conclu en déclarant que s’avèrent nécessaires au Mexique l’implication et la participation des gouvernements, de l’institution nationale des droits de l’Homme et de la société civile, ainsi que celles des organismes internationaux, afin de prévenir et d’éliminer cette pratique. Pour ce faire, elle a réitéré la disposition au dialogue avec les experts de l’ONU afin de relever les défis auxquels fait face le pays en matière de torture.

À l’issue de la deuxième session de défense du rapport, les membres de la délégation mexicaine se sont entretenus avec des représentants des organisations de la société civile et des médias pour échanger des points de vue sur les questions liées à la torture et aux droits de l’Homme.

 La 66e séance du Comité contre la torture examinera les informations lui ayant été adressées par l’État mexicain et pourra émettre des recommandations qui seront annoncées au terme de la séance du 17 mai prochain.

 La délégation mexicaine était composée par Martha Delgado, Secrétaire d’État aux Affaires multilatérales et aux droits de l’Homme ; l’Ambassadrice Socorro Flores, représentante du Mexique auprès de l’ONU et d’autres organismes ayant leur siège à Genève ; Cristopher Ballinas Valdés, Directeur général des droits de l’Homme et de la démocratie ; César García, Directeur général des affaires juridiques, dans tous les cas relevant du Ministère des Relations extérieures.

 Au nombre de ses membres figuraient également Irene Herrerías, Procureure adjointe chargée des droits de l’Homme, de la prévention des délits et des services à la communauté et  Guillermo Fonseca, Coordinateur des affaires internationales et des services du Bureau du Procureur général de la République ; Sergio Jaime Rochin, titulaire de la Commission exécutive d’assistance aux victimes ; Candelaria Ochoa, titulaire de la Commission nationale pour la prévention et l’élimination de la violence envers les femmes ; Francesco Pipitone, titulaire du Service des affaires internes de la Police fédérale ; Laura Borbolla, Directrice générale adjointe du Service des États et des communes du Ministère de la Sécurité et de la Protection des citoyens ; Aníbal Trujillo, Directeur général des droits de l’Homme du Ministère de la Défense nationale ; Ana Tovar, Directrice générale de la protection des migrants et de liaison de l’Institut national de migration ; et Rosalinda Duran, Directrice générale adjointe des droits de l’Homme du Ministère de l’Intérieur, entre autres.

 

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