PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE

COORDINATION GENERALE DE LA COMMUNICATION SOCIALE ET PORTE-PAROLE

DU GOUVERNEMENT DE LA RÉPUBLIQUE

Communiqué de presse

Communiqué n°231

 

 

Le Président López Obrador exhorte les investisseurs mexicains et américains à intégrer le secteur social dans les projets économiques

 

·         Le Chef d’État mexicain assume six engagements visant à convaincre le secteur privé des deux pays.

·         Il remercie le Président Donald Trump d’être ouvert au débat autour des questions commerciales, migratoires et de sécurité, dans le respect et dans le cadre du dialogue permanent et de la coopération pour le développement.

·         Il confirme à Larry D. Fink, PDG de BlackRock, qu’il partage son point de vue consistant à travailler ensemble et à s’écouter mutuellement pour trouver des points en commun.

 

Mérida (Yucatán), 14 avril 2019. Le gouvernement du Mexique assume six engagements visant à convaincre les entrepreneurs et les investisseurs à développer des projets au Mexique, l’une des nations les plus exceptionnelles du monde. La volonté sincère exprimée par l’ensemble des investisseurs et des autorités du pays voisin permettra d’offrir de vraies opportunités de bien-être à la population, à travers le facteur social à intégrer à cette synergie.

Agissant en tant que témoin d’honneur lors de la signature de l’accord entre les secteurs privés du Mexique et des États-Unis, dans le cadre de l’U.S.-México CEO Dialogue and Business Summit for Investment in Mexico, le Président Andrés Manuel López Obrador a dressé un bilan positif sur la disposition témoignée par l’ensemble des investisseurs des deux pays :

« Cette rencontre est un exemple de la politique que nous devons suivre ; une politique que nous pouvons maintenir tant qu’il existe une volonté sincère des secteurs productifs et des gouvernements des deux nations ».

À l’occasion de la déclaration conjointe signée par le Conseil coordinateur entrepreneurial et la Chambre de Commerce des États-Unis, le chef d’État mexicain a exprimé sa reconnaissance à son homologue américain pour la bonne relation entre les deux pays :

 « Je dois remercier le Président Donald Trump d’être ouvert à traiter nos affaires commerciales, migratoires et de sécurité dans le respect et de la manière qui est à mon sens la plus efficace, à travers le dialogue permanent, et dans le cadre de la coopération pour le développement ».

Par ailleurs, le chef de l’État s’est adressé à Wilbur Ross, Ministre du Commerce des États-Unis, en ces termes : « Vous remerciant beaucoup de votre présence à cette rencontre, nous vous disons que vous êtes le bienvenu au Mexique ».

Le plus haut représentant de l’État mexicain a exposé auprès des investisseurs et des autorités des deux pays les engagements relatifs au secteur public visant à faciliter le développement de projets :

« De notre côté, nous nous engageons à faire valoir l’authentique État de droit, à respecter les engagements pris en vue de l’adoption du Traité de libre-échange, à développer le sud-est de notre pays et à coopérer en faveur du développement des pays centraméricains ». 

Il a en outre confirmé que le gouvernement fédéral poursuivrait « la politique de promotion des investissements par le biais de la réduction des taxes et l’augmentation des salaires, sans toucher à la stabilité des entreprises sur les 3180 km de la ligne frontalière avec les États-Unis ». Il a également rappelé l’engagement à respecter les contrats d’investissement assumés par le gouvernement fédéral.

S’adressant à Larry D. Fink, PDG de BlackRock, le Président mexicain a déclaré :

« En ce qui concerne les relations du Mexique avec les États-Unis je partage avec vous ce qui a été exposé et je cite textuellement la conclusion de votre texte, selon lequel ‘C’est en travaillant ensemble et en nous écoutant les uns les autres que nous pouvons trouver les points en commun dont nous avons besoin. Tous ces échanges ne seront pas faciles’. Et de poursuivre en disant, ce qui est juste, que cela ‘est consubstantiel à la démocratie’.

« Mais nous avons besoin les uns des autres, de nous comprendre mutuellement. Ce faisant, nous pouvons développer la prospérité autant pour les ressortissants mexicains que pour les ressortissants américains afin de rapprocher nos deux nations ». Fin de citation.

Le chef du pouvoir exécutif fédéral a également mis en avant les points de vue partagés avec M. Fink concernant la bonne entente entre les pays et a ajouté que « il faut désormais songer à intégrer dans le secteur social de l’économie les paysans, les ouvriers, les membres des communautés environnementales et des coopératives, entre autres ; et à créer des partenariats entre ces secteurs ».

Et d’ajouter : « Je dois gouverner l’une des dix nations les plus exceptionnelles du monde, alors que vous, vous êtes chargé de diriger un fonds d’investissement considéré comme l’un des dix fonds les plus importants du monde ».

Pour le Mexique, le Président était accompagné de Mauricio Vila Dosal, gouverneur du Yucatán ; Marcelo Ebrard Casaubon, Ministre des Relations extérieures ; Graciela Márquez Colín, Ministre de l’Économie ; Rocío Nahle García, Ministre de l’Énergie ; Alfonso Romo Garza, chef de cabinet de la Présidence ; ainsi que de Carlos Salazar Lomelín, Président du Conseil coordinateur entrepreneurial (CCE) et Guillermo Vogel Hinojosa, vice-président de cet organisme.

Les États-Unis étaient représentés par Wilbur Ross, Ministre du Commerce ; Dan Brouillette, Secrétaire d’État à l’Énergie ; Thomas Donohue, Président de la Chambre de Commerce des États-Unis ; Larry Fink, Président fondateur de BlackRock ; et Patrick Ottensmeyer, PDG de Kansas City Southern.